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“Enfant, lorsqu’il était en vie, il se couchait dans l’herbe, le soir, pour observer le ciel. Aujourd’hui, depuis son carré d’herbe étanche à la lumière, il a beau plisser les yeux, il ne peut plus rien voir.”

Jusqu’il y a peu, Alexis était vivant. A présent, il ne sait plus. Il perçoit encore la vie alentour, le bruissement des feuilles, le pas des visiteurs, et celui, sautillant, de sa petite sœur qui vient le visiter en cachette.
Il se sent plutôt bien, mais que fait-il là ? Il ne sait plus. Ses proches n’y comprennent rien non plus. Quel est le mystère d’Alexis ? Qu’a-t-il voulu cacher à en mourir ?

Caroline Valentiny explore le clair-obscur de l’existence dans un premier roman d’une subtilité et d’une douceur impressionnantes.

Voyage au bord du vide

C’est l’histoire d’une vie qui bascule à la fin de l’adolescence. Sans que rien ne le laisse prévoir, une jeune fille se retrouve prisonnière d’un univers mental éclaté. Le long chemin dans le dédale des traitements commence, avec, en écho, la détresse et l’impuissance des proches.

Caroline Valentiny nous emmène dans l’univers brisé d’une forme de dépression sévère : la mélancolie. Dans un récit qui se lit comme un roman, elle raconte la détresse de l’identité morcelée, quand les repères se déconstruisent, quand le monde s’éloigne, quand le corps se vide. Mais elle partage aussi l’inespéré bonheur du retour, après dix ans dans le tunnel de l’angoisse, tant l’existence est précieuse au sortir de l’exil.

« Autant vous prévenir, en lisant ce bouleversant témoignage, vous aurez mal avec elle, pour elle. Pour vous aussi. Vous pleurerez, vous crierez peut-être, à l’intérieur en tout cas. Il vous arrivera de sourire, heureusement. Mais surtout, ça, je vous l’assure, même si l’angoisse vous donne rendez-vous devant le rideau de votre coeur, vous vous sentirez plus vivant à la fin du récit », écrit Gabriel Ringlet dans sa préface.